Attention aux mouvements du sol et aux déformations qu’ils entraînent !
Le CSTC est régulièrement confronté à des questions relatives à l’apparition de fissures ou de dégâts dus aux déformations que subissent les fondations d’un bâtiment. Les risques doivent être évalués selon que ces déformations concernent des constructions neuves ou existantes. Divers outils et méthodes sont disponibles à cet effet.
Origine des déformations
Toute structure, quelles que soient sa nature et sa fonction, utilise le sol d’assise comme appui. Les fondations, quant à elles, assurent la transmission des efforts de la structure vers le sol d’assise. Or, l’augmentation des contraintes dans le sol génère des tassements au niveau des fondations, lesquels ne peuvent évidemment pas dépasser l’état limite de service (ELS) (déformation, fissuration, …) de la structure. Une vérification est donc toujours à effectuer en plus d’un calcul de stabilité (états limites ultimes, ELU).
Constructions neuves
L’annexe informative H de la norme NBN EN 1997-1 (Eurocode 7) fournit des valeurs indicatives concernant les limites de déformation admissibles pour les constructions neuves. La rotation relative β est utilisée comme paramètre principal. Comme l’illustre le schéma à la figure 1, il s’agit de l’angle formé par l’intersection entre : • une ligne reliant deux points d’appui situés dans les fondations • une ligne représentant l’inclinaison globale de la fondation (délimitée par les deux points situés aux extrémités de celle-ci). L’Eurocode 7 fournit un intervalle de valeurs limites de β en fonction du type de structure et indique qu’une rotation relative de 1/500 est acceptable pour beaucoup de constructions courantes.
La suite de cet article est à lire dans ce document du CSTC.