Cobaux étrenne la rénovation énergétique des écoles de Charleroi

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La rénovation énergétique de l’école Cobaux est la première concrétisation du programme d’investissement de la Ville de Charleroi, piloté par l'intercommunale IGRETEC, visant à améliorer la performance énergétique de ses bâtiments communaux. Les travaux programmés ici, qui ont démarré voici un an et devraient s'achever au printemps 2022, feront de Cobaux une école-pilote en matière de durabilité et de confort. Un beau défi, notamment parce que les travaux ont lieu dans un bâtiment existant dans lequel (ou à proximité duquel) il faut maintenir l’activité scolaire. 

 

L'école fondamentale communale Cobaux se situe en plein centre urbain de Charleroi. La parcelle du projet est délimitée par la rue de la Science, le boulevard Paul Janson, le boulevard Alfred de Fontaine et la rue du Laboratoire. La Ville de Charleroi a confié à IGRETEC une mission de conception mais également de bureau d'études et d'ingénieur pour ce projet de rénovation énergétique. Il faut dire que, depuis 2015, l'intercommunale dispose d'une belle expertise en matière de développement durable, et qu'elle conseille et accompagne les communes désireuses de diminuer leur facture énergétique et leur empreinte sur le climat. Le budget de ce premier chantier d'envergure pour les écoles communales de la ville s'élève à 4 290 000 €.

Une rénovation sur plusieurs plans

Marie Minet, responsable communication d'IGRETEC, détaille les différentes interventions effectuées sur ce bâtiment, en précisant que les volumes existants n'ont pas été et ne seront pas modifiés : « Il y a tout d'abord le remplacement des châssis en bois de l’ensemble du bâtiment par des châssis en aluminium gris foncé. Des cadres métalliques de différentes profondeurs seront placés ponctuellement dans les baies afin de créer un rythme et une dynamique aux élévations. Ils serviront également de pare-soleil partiels sur les façades bénéficiant de soleil. Des protections solaires intérieures seront également prévues. Les façades existantes emblématiques en briques jaunes seront nettoyées. La partie de la façade située rue de la Science et rue du Laboratoire sera remplacée en raison de son mauvais état. Elle sera isolée et recouverte de briquettes de teinte blanche.

La toiture sera remplacée et isolée de manière naturelle, avec de l'ouate de cellulose projetée. Des raccords permettant la pose future de panneaux photovoltaïques seront également installés. L'entièreté des murs, des plafonds et des sanitaires seront rénovés et les plafonds en béton seront recouverts d'un flocage acoustique. Il est prévu de mettre en place un système de ventilation double flux décentralisé avec récupération de chaleur et détection de CO2 local par local, de remplacer tous les radiateurs et d'installer partout des vannes thermostatiques connectées.Ces vannes seront reliées à une plateforme développée sur le territoire de Charleroi Métropole, qui permet aux gestionnaires de l’établissement de déterminer de manière souple des programmations spécifiques en fonction de l’occupation du bâtiment. Cette plateforme permet également d’assurer un contrôle des consommations en temps réel et de générer un suivi de celles-ci. Enfin, on remplacera tous les luminaires par du LED et on mettra en place un nouveau système de gestion de l’éclairage, plus précis et moins énergivore. »

Résultats attendus en matière d'économies d'énergie

Si l’objectif premier des travaux est de réduire la consommation en énergie du bâtiment et de réduire son impact sur le climat, ceux-ci vont aussi offrir aux élèves et aux enseignants - 700 personnes en tout - un tout nouveau cadre de vie, accueillant, motivant et confortable. Il est en effet prouvé que l’amélioration de la qualité de l’air ainsi que l’optimisation de la luminosité ont un effet positif sur la faculté d’apprentissage. « Cette rénovation est également l’opportunité de sensibiliser les enfants à la durabilité et aux économies d’énergie », précise encore Marie Minet.

Les estimations prévoient une diminution de 35% de la consommation énergétique et une économie de 230 tonnes de CO2 par an.

 

Source IGRETEC

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