Habiter au vert entre prairie et donjon classé

Le développement du projet vise avant tout le bien-être des futurs occupants et le respect de l’environnement et du site. Il consiste en une proposition d’inscription paysagère de deux volumes qui, par leur articulation, engendrent des séquences visuelles ouvertes et dynamiques sur les alentours. La volumétrie particulière provient d’une forme hexagonale dont les angles ont été modifiés afin de fournir des vues plus large sur la campagne et les bâtiments de l’ancienne ferme et la tour classée depuis la cuisine et le balcon. 

Compact et durable

Cette approche s’attache à traduire le lien du projet au sol en ne privatisant/parcellant pas sa surface, en préservant de cette manière la notion de prairie collective. Le jeu volumétrique minimise également l’impact visuel des façades. Le projet présente de cette manière une compacité très intéressante, notamment d’un point de vue énergétique, et une faible emprise au sol. Les aménagements extérieurs, outre la prairie commune, sont minimisés et gérés dans une réflexion de durabilité. Toutes les surfaces sont à percolation directe des eaux de surfaces – pavés gazon pour les zones de parcages, enrobé végétal pour les zones de roulage,...).

Lumière naturelle à profusion

Chaque circulation dessert deux à trois appartements qui bénéficient chacun d’une double orientation. L’application de ces facteurs participe directement à la qualité de vie des espaces, leur perception et leur usage. L’ensoleillement agit également sur deux sources de consommations : l’éclairage et le chauffage. Une réflexion globale sur les apports solaires (luminosité, chauffage, surchauffe, inconfort visuel,...), sur l’importance des ouvertures et leur position permet de diminuer les consommations d’énergie, et donc les coûts qui y sont relatifs. Les logements deux chambres sont pour la plupart adaptables pour PMR, proposant une mixité typologique en résonance avec le vieillissement de la population.