#JeSuisArchiPVC : décryptage des idées préconçues sur le PVC

Le PVC, c’est moche ? #ArchiFaux !

Qu’il est loin le PVC massif et monochrome des années 60 ! Les produits fabriqués en polychlorure de vinyle sont désormais capables de s’adapter à tout type de géométrie, de dimension et de style. Plaxé, laqué, tampographié, embossé ou coloré dans la masse… De multiples techniques existent aujourd’hui pour satisfaire toutes les exigences esthétiques, de la plus sobre à la plus originale. Le PVC a osé la couleur et se décline désormais à l’infini en version souple ou rigide, matte ou irisée, opaque ou translucide…

Mais ce n’est pas tout ! Le PVC propose également une large palette de finitions qui le font ressembler à s’y méprendre à d’autres matériaux. Un abri de jardin revêtu d’une finition pin, un revêtement mural aspect céramique, un bardage coloré… Le PVC propose offre une multitude de choix pour les formes châssis de fenêtres, par exemple, de l’œil de bœuf à la baie vitrée en passant par la fenêtre trapèze ou triangulaire. Matériau créatif, le PVC peut répondre à tous les styles architecturaux avec des produits personnalisables au gré des demandes de forme, d’aspect de surface, de couleur et de finition.

Le PVC est polluant ? Faux et #ArchiFaux !

Préparé à partir de seulement deux matières premières, il est issu à 57 % du sel de mer et à 43 % d’un dérivé de pétrole, l’éthylène. Il est donc à la fois la résine plastique qui consomme le moins de pétrole dans sa fabrication mais également la seule constituée à plus de 50 % de matière première d’origine minérale.

Grâce à ses qualités isolantes, l’installation de menuiseries en PVC permet en effet de moins chauffer son logement avec, comme conséquence, une meilleure maîtrise des émissions de CO₂. Indirectement, il offre un environnement plus sain !

Aujourd’hui, les composants du PVC évoluent vers des formulations de plus en plus vertes. Par exemple, les liants à base de lin remplacent progressivement les ressources non renouvelables afin de réduire toujours davantage l’empreinte carbone du matériau. A l’heure actuelle, l’éthylène, issu de la distillation du pétrole, pourra venir de biomasse.

Par ailleurs, le PVC est un élève particulièrement doué en recyclage puisqu’il peut être broyé et refondu indéfiniment sans perdre ses caractéristiques essentielles. Les menuiseries, par exemple, peuvent être réintégrées au cœur des nouveaux profilés, dans une boucle infinie, pour des composants toujours plus vertueux et toujours aussi performants. De même, les revêtements de sols ou les canalisations réincorporent de la matière première recyclée, permettant une emprunte carbone moindre ainsi qu’une réduction d’énergie non négligeable.

À bien des égards donc, le PVC n’est pas un plastique comme les autres. Ses grandes qualités de recyclage et de durabilité en font un matériau unique et un produit phare de l’industrie du bâtiment, à l’impact environnemental limité.

#JeSuisArchiPVC est une campagne lancée par Syndicat National de l’Extrusion Plastique (France) : https://snep.org/jesuisarchipvc/esthetique/