Lancement de l'enquête publique pour le projet « La Rosée » à Anderlecht (DDS+)
Le 2 septembre marque le début de l'enquête publique concernant le projet « La Rosée », conçu par le bureau d'architecture DDS+ à Anderlecht. Ce projet, soumis par OTSC nv, une filiale de la société ION Develop Different Holding, vise à transformer un site historique en une nouvelle résidence pour étudiants, tout en conservant des éléments patrimoniaux clés. La proposition comprend la construction d'un immeuble de 98 logements pour étudiants, en réponse à la demande croissante dans ce secteur. Ce projet, situé dans le périmètre du Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Heyvaert, promet une intégration harmonieuse entre innovation architecturale et préservation du patrimoine.
Anderlecht : L'enquête publique débute le 2 septembre pour le projet « La Rosée » conçu par DDS+
Le projet « La Rosée » à Anderlecht entre dans une nouvelle phase avec le lancement de l'enquête publique le 2 septembre. La demande de permis d'urbanisme, déposée par OTSC nv, prévoit la démolition de l'intérieur des anciennes halles situées rue de la Rosée, tout en conservant et rénovant le mur d'enceinte. L'initiative comprend la construction d'un immeuble de cinq étages destiné à accueillir 98 logements pour étudiants, incluant 85 chambres et 13 studios, ainsi qu'une conciergerie et 99 emplacements pour vélos.
La conception du projet répond à un besoin identifié de logements étudiants dans cette zone et s'attache à préserver la morphologie initiale du bâtiment. L'Agence Immobilière Sociale Étudiante (AISE) sera le locataire à long terme de ces logements, offrant aux étudiants aux revenus modestes une alternative abordable aux prix du marché locatif bruxellois.
Le projet se distingue par sa flexibilité architecturale, permettant une reconversion future vers d'autres typologies de logements si nécessaire. La parcelle concernée, d'une superficie de 1 387,67 m², est intégrée dans le PAD Heyvaert et figure sur l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale. Anciennement une remise pour les voitures de l'abattoir d'Anderlecht, conçue en 1886 pour la Ville de Bruxelles, le site conserve une valeur historique significative.
Dès le début de l'étude du projet, la conservation du mur d'enceinte a été une priorité. À l'intérieur de l'îlot, la structure en fonte sera démolie, mais partiellement récupérée et intégrée dans l'aménagement du nouveau jardin, préservant ainsi une trace de l'histoire des lieux. Le mur d'enceinte servira de socle visuel et physique pour l'intégration du nouveau bâtiment. Les façades neuves, en briques rouges assorties à celles du mur existant, contribueront à l'uniformité de l'ensemble architectural.
La nouvelle construction s'inscrira dans le périmètre du mur d'enceinte, suivant le tracé des anciennes remises de l'abattoir, avec une orientation sud pour maximiser l'éclairage naturel dans l'îlot intérieur. Les logements seront organisés en « unités de vie » regroupant de 9 à 12 chambres, avec des surfaces variant de 17 m² à 30 m². Au rez-de-chaussée, certaines chambres seront accessibles aux personnes à mobilité réduite, et 400 m² d'espaces communs seront à disposition des résidents.
En matière de performance énergétique, le projet inclut l'utilisation de pompes à chaleur aérothermiques pour le chauffage et la production d'eau chaude, ainsi que l'installation de 61 panneaux photovoltaïques sur les toitures plates, offrant une puissance de 18 kWc. Le projet a obtenu des labels de performance énergétique variant entre A et B, assurant ainsi une efficacité énergétique optimale.
La commission de concertation, qui évaluera les retours de l'enquête publique, est programmée pour le 10 octobre. Cette étape cruciale déterminera l'avenir de ce projet ambitieux et respectueux du patrimoine.
