Les accords volontaires pour l’efficacité énergétique dans l’industrie ont-ils encore un avenir ?
De nombreux pays européens ont conclu des accords volontaires ou à long terme avec leur industrie pour améliorer l’efficacité énergétique de ce secteur. Certains de ces pays ont recours à de tels accords depuis plus de 20 ans, mais d’autres les ont arrêtés. Les accords volontaires sont-ils arrivés à leur terme ? Sinon, comment devraient-ils être conçus aujourd’hui pour apporter une contribution maximale à l’Accord de Paris? Tractebel a étudié cette question et a publié ses résultats dans un livre blanc.
TRACTEBEL, en étroite collaboration avec l'IPEEC et l'ONUDI, a organisé un atelier sur les accords volontaires pour l'efficacité énergétique dans le secteur industriel, dans le cadre de la conférence 2018 de l’eceee sur la Performance Industrielle. Des experts venus de Belgique, du Danemark, de Finlande, d'Allemagne, d'Irlande, de Suède et d'Ukraine se sont rencontrés et ont échangé leurs expériences, leurs points de vue et leurs enseignements.
Un instrument pertinent
Ils ont conclu que les accords volontaires constituaient un instrument pertinent pour engager le secteur dans l'efficacité énergétique, plus facile à mettre en œuvre que les autres instruments politiques imposant des obligations aux industriels. Ils peuvent donc continuer à stimuler l'efficacité énergétique dans l'industrie au cours de la prochaine décennie. Si des objectifs d’économie d’énergie ambitieux et un suivi strict sont des facteurs de réussite essentiels pour des accords volontaires efficaces, le partage de connaissances permet de catalyser la mise en œuvre de mesures d'efficacité énergétique et commence maintenant à être inclus dans les accords volontaires renouvelés.
Ce livre blanc (en anglais uniquement) détaille les résultats de ces échanges fructueux et donne un aperçu de cet outil crucial pour la décarbonisation de l'industrie.