New Bordet : un univers apaisant pour le personnel, les patients et les accompagnants
Sur le site Erasme à Anderlecht, en bordure de la campagne flamande, s’achève la construction du nouveau bâtiment de Institut Jules Bordet, centre de référence européen de lutte contre le cancer. Le projet de plus de 80 000 m² a été pensé pour allier excellence dans la prise en charge du patient et optimalisation du bien-être de celui-ci et du personnel soignant. Architecte et entrepreneur général expliquent certains de leurs choix pour faire de l’Institut Jules Bordet un « healing environment » au caractère particulièrement apaisant.
Début 2009, Archi2000, associé au bureau d’architecture parisien Brunet-Saunier, spécialiste de programmes hospitaliers, et à TPF Engineering, pour la stabilité et les techniques spéciales, remportait l’appel d’offres pour permettre à l’Institut Jules Bordet de faire face à son besoin d’espace. D’emblée, maître d’ouvrage et architectes ont mis en avant des aspects importants tels que la proximité, la transparence, l’abondance de lumière naturelle, le côté accueillant et humain, et, plus généralement tout ce qui peut bénéficier au confort et au bien-être du patient et du personnel soignant.
Le bâtiment de près de 90.000 m2 comporte 6 plateaux et 2 étages semi-enterrés et s’articule autour de 6 impressionnants patios généreusement végétalisés, à la fois puits de lumière et espaces de confort. Son versant sud, dédié majoritairement aux chambres des patients, donne sur un superbe espace vert classé. Les façades, très épurées, sont entièrement vitrées, alternant zones transparentes et zones en verre sérigraphié… Il s’agit de refléter la nature sur le bâtiment pour que celui-ci se fonde dans son environnement vert.
Le caractère apaisant de la nature
Chez Archi2000, Vanessa Dourov est l’une des architectes de l’équipe de projet. Elle explique : « Quel que soit le projet hospitalier, il y a aujourd’hui une attention forte pour l’humain. Dans le cas spécifique d’un institut oncologique comme Bordet, c’est encore plus pertinent. Les patients sont très affaiblis, les accompagnants sont eux aussi très affectés et le personnel soignant est soumis à une forte pression émotionnelle. Si on ne conçoit pas un hôpital qui favorise le bien-être, le contact avec la nature, la lumière naturelle, le côté apaisant, on passe à côté de sa mission. » Le choix des revêtements a ici une grande importance. Bien entendu, il est fortement contraint dès le départ par des critères extrêmement stricts en matière d’hygiène. L’entretien doit être aisé et les surfaces doivent résister à des produits relativement agressifs, plus encore quand on se situe dans une zone de labo. Les produits Abet Laminati, distribués par Triplaco-Beveka, répondent à ces exigences et sont donc disponibles pour application dans les différentes zones de l’hôpital. Puis vient l’esthétique, que les architectes ont voulu uniforme dans tout le bâtiment.
Vanessa Dourov : « Le bâtiment est presque à la campagne. Il est fondamental de faire entrer la lumière et la nature dans un bâtiment aussi emblématique, et les matériaux utilisés à l’intérieur vont refléter cette nature. Nous travaillons avec très peu de couleurs. Les lambris muraux sont soit blancs soit de teinte chêne clair ou foncé, pour donner l’impression qu’on est dans la nature. On retrouve ces mêmes couleurs partout dans le mobilier, les revêtements de porte, … Ces coloris clairs et intemporels sont sources d’apaisement dans un contexte hospitalier où les nombreux équipements et produits apportent déjà suffisamment de couleurs vives et bruits agressifs. Tout cela cadre dans notre volonté de proposer une qualité d’espace propice à la guérison, le fameux « healing environment ».
Abet Laminati : une gamme complète dans les mêmes coloris
L’architecte souhaitant un aspect uniforme pour les revêtements en stratifié dans tout le bâtiment (que l’on soit dans les chambres, les espaces communs ou les zones classifiées comme les labos), il était hors de question de faire appel à plusieurs fournisseurs différents, notamment en raison du risque de variation dans les teintes. Abet Laminati a dans son assortissement tout ce qu’il fallait ou presque. L’entrepreneur général a donc travaillé de manière inversée par rapport à ce qui se pratique habituellement, choisissant le fabricant avant de choisir ses sous-traitants. Cédric Vande Moortele, project manager chez l’entrepreneur général BPC (en charge du lot parachèvement en association momentanée avec CIT BLATON et Les Entreprises Louis De Waele) : « En 16 ans, c’est la première fois que j’impose un stratifié HPL commun à l’ensemble de mes menuisiers. Habituellement, je demande prix aux sous-traitants en leur soumettant les impositions techniques présentes dans le cahier des charges. Le marché est alors attribué sans que je connaisse le fournisseur ou le fabricant qui sera choisi par le partenaire désigné. Ici, j’ai travaillé en amont, en demandant aux différents fabricants de venir défendre leur produit pour pouvoir faire mon choix, avant de le proposer aux architectes puis de l’imposer aux menuisiers ».
Dieter Verbeke, Sales & Marketing Manager de Triplaco-Beveka : « En tant que spécialiste des produits Abet Laminati, Benjamin Prayez est Product Advisor chez nous. Son rôle a été de conseiller objectivement l’entrepreneur général sur les avantages et inconvénients des différents produits et sur la meilleure façon de les mettre en œuvre. Antibactérien, facile à entretenir et très durable sont trois caractéristiques majeures des revêtements Abet Laminati. A quoi s’ajoute bien sûr la possibilité de les décliner dans une multitude d’applications, des murs aux portes, en passant par le mobilier et même les solutions acoustiques. Pour l’entrepreneur général et ses sous-traitants, travailler avec Triplaco-Beveka est l’assurance d’un accompagnement parfait de notre part, ainsi que de livraisons en temps et heure grâce à notre importante capacité de production. Nos nombreuses références dans le secteur des soins de santé ne sont pas le fruit du hasard. »
Magnifique, le résultat est salué par tout qui entre dans le bâtiment. L’impression de bien-être dégagée par les choix de revêtements correspond davantage à l’ambiance cosy d’un hôtel plutôt qu’à celle d’un hôpital. Cédric Vande Moortele : « Soyons honnêtes, sans les impositions de l’architecte dans le cahier de charges, nous aurions certainement travaillé comme d’habitude en proposant en panel de finitions provenant de différents fabricants. Tout le mérite de cette uniformité revient donc aux architectes. »