Régionalisme immobilier : Wallonie et Bruxelles en hausse, Flandre en repli
La dynamique du marché immobilier belge en 2023 a été marquée par des variations régionales, soulignant les contrastes entre la Wallonie, Bruxelles et la Flandre. Les ventes de maisons et d'appartements ont légèrement augmenté en Wallonie et à Bruxelles, tandis qu'elles ont fléchi en Flandre, engendrant un tassement global de l'activité immobilière de 1,1% au niveau national.
L'impact des taux d'intérêt croissants et des conditions économiques a influencé cette tendance, avec une diminution significative des transactions dans l'ensemble du pays. La Flandre a enregistré le recul le plus prononcé, avec une baisse de 16,9%, suivie de la Wallonie (-12,1%) et de Bruxelles (-12,4%).
En termes de prix, la moyenne nationale des maisons s'est stabilisée à 322.780 euros, tandis que les appartements ont connu une augmentation de 1,6%, atteignant 264.792 euros. Malgré une baisse du prix moyen des maisons à Bruxelles de 2,4%, la capitale reste la région la plus chère, avec un prix moyen de 562.489 euros. Les différences de prix significatives entre les provinces wallonnes ont également été soulignées, illustrant la diversité du marché immobilier dans cette région.
L'efficacité énergétique prend une place croissante, avec une hausse des logements économes en énergie en 2023. Parallèlement, la part des jeunes acheteurs a légèrement diminué, représentant 29,3% des acheteurs en Belgique l'année dernière, comparativement à 30,3% en 2022.
Cette analyse du marché immobilier belge offre un aperçu essentiel pour les professionnels du secteur, soulignant les tendances régionales et les éléments clés qui façonnent le paysage immobilier actuel.