Systèmes d'extinction automatique
Une détection rapide et adéquate de l’incendie, suivie d’une évacuation organisée et d’une intervention rapide (des pompiers) constituent sans aucun doute les pierres angulaires d’une sécurité incendie professionnelle. Dans certains cas, cela ne suffit néanmoins pas et un système d’extinction automatique s’avère indispensable pour protéger correctement les vies humaines et les bâtiments.
Les systèmes d'extinction automatique les plus courants sont les systèmes de sprinklers à eau ou à mousse, les systèmes de brouillard d'eau, ainsi que des systèmes d'extinction à poudre ou à gaz.
Les systèmes de sprinklers sont très largement utilisés, des applications industrielles aux centres commerciaux en passant par les bureaux et les hôtels. L'objectif consiste toujours à contrôler ou à éteindre un début d'incendie. Ces systèmes permettent de limiter les dégâts, tout en facilitant l'intervention et l'évacuation.
Les systèmes d'extinction à gaz sont souvent installés dans des espaces présentant des risques spécifiques, tels que les centres de données ou les cabines haute tension, mais ils sont également utilisés pour protéger des installations de production.
Les systèmes d'extinction à poudre sont souvent utilisés pour les brûleurs au mazout, les salles des machines des ascenseurs et des installations industrielles spécifique.
Cet article fournit un aperçu des principales normes et prescriptions applicables en la matière. Les systèmes d'extinction automatique sont rarement imposés par la réglementation belge, mais bien souvent par l'assurance incendie. Les prescriptions relatives à ces systèmes sont complexes et reprises dans de nombreuses normes et prescriptions des organismes assureurs. Il est dès lors essentiel de collaborer avec des sociétés spécialisées qui conçoivent des systèmes d'extinction automatique professionnels, les installent et les entretiennent conformément à ces prescriptions. Par ailleurs, des inspections régulières sont nécessaires pour maintenir l'installation en bon état.
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La suite de cet article est à lire dans Fireforum Magazine n°68.