Une chapelle aux formes particulières, couverte de zinc

A Lustin, la chapelle de Notre-Dame de Covis, édifiée en 1902, avait été détruite par la chute d’un chêne centenaire qui la jouxtait. La chapelle originelle était en briques, formée de six pans et reprenait des motifs gothiques. Elle mesurait environ 4 m de profondeur sur 2,50 m de large.

Suite à la destruction, la commune de Profondeville fit l’acquisition d’un petit terrain au même endroit en vue de reconstruire l’édifice. On rédigea ensuite un cahier des charges indiquant les grandes lignes du projet : une construction durable reprenant les anciennes fonctions, tout en respectant le budget fixé.

Une implantation réfléchie, une forme particulière

« Au vu de la situation et de l’étroitesse de la parcelle, nous avons choisi d’implanter le bâtiment dans le sens de la longueur », explique l’architecte, Pascal Mathieu. « Privilégier une forte relation entre l’extérieur et l’intérieur au travers de la transparence a été notre priorité. »

Les deux façades ‘pignon’ seront donc ouvertes pour pouvoir profiter pleinement d’une lumière douce à l’intérieur de la chapelle, due à son orientation et exposition au soleil.

Le projet est donc dessiné sur une forme géométrique simple, le trapèze. « Cela renforce, par sa perspective, l’effet de profondeur et de fluidité », précise l’architecte.

Matériaux utilisés

« L’enveloppe du bâtiment est recouverte d’ardoises en zinc Azengar – un zinc clair, mat et brut – spécialement réalisées pour la chapelle, sa texture, sa forme et sa luminosité changeante. »

Un enduit blanc a été posé sur les murs intérieurs de la chapelle.

Le revêtement de sol est en pierre bleue (22 m²). Il est prévu de réaliser, lors d’une deuxième phase, l’aménagement des abords.