Une habitation moderniste bien intégrée dans son environnement naturel

La maison reprend le plan de la ferme originelle et embrasse la cour de forme angulaire. A l'intérieur de cet espace, la maison est organisée sur un étage en forme de L : les chambres à coucher sont situées dans l'aile arrière de la maison, comme sécurisées par le versant de la colline. Les espaces de vie sont situés dans l'autre aile et sont orientés vers le paysage environnant. Vue depuis le Dieu des Monts, la maison à la toiture végétale se fond complètement avec son environnement. Du pied de la pente, la maison semble même se détacher de celle-ci.

Le bâtiment a été entièrement réalisé en béton coulé sur place et se dresse dans le paysage en pente douce au moyen de piliers en béton. A l'intérieur, le béton est montré sans compromis. La maison est recouverte d'une enveloppe en briques. Des murs-rideaux en bois brisent le volume. Les frontières entre l'intérieur et l'extérieur s'estompent selon une trame régulière. La maison a des extrémités marquées grâce aux surfaces de toiture en porte-à-faux. L'utilisation de matériaux extérieurs a été choisie en raison du lien fort avec l'environnement - le paysage naturel protégé du Pays des Collines - où des règles fixes s'appliquent.

Il s'agit d'un bâtiment fortement inerte à refroidissement passif, dans lequel l'isolation et la densité lumineuse sont bien mises en avant. Des panneaux solaires alimentent une pompe à chaleur fonctionnant avec l'énergie géothermique.

« Le grand atout de cette maison réside dans son aspect moderniste, tout en s'intégrant parfaitement dans le paysage », déclarent les architectes. « Ce projet montre que l'architecture moderniste n'amène pas de pertubation dans un paysage naturel protégé, mais que l'architecture et la nature peuvent se compléter et même se renforcer mutuellement. »