Le secteur immobilier est à l'aube d'une transformation, et Living Places Copenhague donne le ton. Ce projet résidentiel innovant, développé par VELUX® en collaboration avec l'architecte EFFEKT, le groupe d'ingénierie Artelia et l'entrepreneur Enemærke & Petersen, prouve qu'il est possible de construire des logements avec une empreinte carbone réduite de 2/3 par rapport à la norme danoise actuelle. Lors des MIPIM Awards 2024, le projet a été justement récompensé en tant que « Meilleur Projet Résidentiel ».
Cette reconnaissance internationale souligne l'approche holistique du projet. Avec une empreinte carbone deux tiers inférieure à la norme danoise actuelle, Living Places démontre comment le secteur de la construction peut jouer un rôle clé dans la lutte contre les défis climatiques. Living Places se veut plus qu'une déclaration architecturale – c'est une expérimentation innovante en matière d'habitat, repoussant les limites de la construction durable et saine. Depuis l'été 2023, plusieurs architectes, influenceurs et familles vivent dans les prototypes de ce projet novateur. L'objectif de ces tests en conditions réelles est d'examiner les performances de ces logements dans des situations d'usage réel, avec un fort accent sur le climat intérieur et l'interaction entre les habitants et leur environnement.
Ce qui distingue Living Places Copenhague des autres projets, c'est l'accent mis sur la durabilité tout au long du cycle de vie du bâtiment. Cela a également été souligné par le juré Kai-Uwe Bergmann, partenaire du célèbre cabinet d'architectes BIG, qui a remarqué lors de la remise du prix : « Il est remarquable qu'un fabricant comme VELUX ne se contente pas de développer des produits, mais lance également des projets pionniers comme Living Places. Ce projet montre que les architectes et les designers, avec un engagement adéquat, peuvent apporter une contribution significative à la construction d'un avenir durable. »
Le cœur du projet réside dans la minimisation des émissions de CO2 grâce à l'utilisation de technologies et de matériaux déjà disponibles et éprouvés. Cela montre que la durabilité ne nécessite pas toujours des techniques innovantes ou complexes, mais peut découler de l'optimisation de ce qui est déjà à portée de main.
Outre la durabilité, le bien-être des résidents est également au centre de Living Places Copenhague. Le projet se concentre sur la création d'un climat intérieur sain, un aspect souvent négligé dans les projets de construction traditionnels. En Europe, 25 % de la population vit dans des bâtiments à la mauvaise qualité de l'air, ce qui peut entraîner des problèmes de santé tels que des troubles respiratoires, des allergies et même des troubles mentaux.
Living Places veut prouver qu'il est possible de créer un environnement intérieur optimal grâce aux technologies existantes. Les logements sont conçus pour réguler la qualité de l'air, la température et l'humidité, permettant ainsi aux résidents de vivre dans un cadre confortable et sain. Cette approche a été simulée lors du processus de conception via le radar Active House, un outil qui prédit les performances du climat intérieur par rapport à une maison danoise typique.
Depuis l'été 2023, les logements de Living Places Copenhague sont testés par de vrais résidents. Durant cette phase de tests en conditions réelles, des architectes, influenceurs et familles vivent dans les maisons, et leurs expériences et interactions avec l'espace et les systèmes de contrôle environnemental sont surveillées. Ces données sont collectées par des capteurs mesurant en continu des paramètres tels que la température, l'humidité, la concentration en CO2, les niveaux sonores et les composés organiques volatils (COV).
Lone Feifer, Directrice des Bâtiments Durables chez le groupe VELUX, souligne l'importance de cette phase : « Living Places est une expérience qui prouve que nous pouvons combler l'écart entre les performances simulées et réelles des bâtiments. En surveillant le climat intérieur en direct et en le comparant aux valeurs prédites, nous pouvons obtenir des informations précieuses sur la façon dont les habitants interagissent avec les technologies qui optimisent leur environnement de vie. »
Ces données sont cruciales pour comprendre comment les logements se comportent dans des conditions réelles et comment les projets futurs peuvent être ajustés pour mieux répondre aux besoins des habitants.
Le concept Living Places repose sur cinq principes de base : santé, partage, simplicité, évolutivité et évolution.
Santé
Le design de Living Places vise à créer des bâtiments qui sont non seulement bons pour la planète, mais aussi pour les personnes qui y vivent. Cela signifie une focalisation sur la création d'un climat intérieur sain, avec une grande attention à la ventilation, à la lumière naturelle et à la régulation de la qualité de l'air. Cela garantit que les résidents vivent dans un environnement qui favorise leur bien-être.
Simplicité
L'un des principes clés est la simplicité, ce qui se traduit par des conceptions et des méthodes de construction accessibles et faciles à entretenir. Les bâtiments sont conçus dans une optique de flexibilité et de longévité, ce qui permet de les adapter et de les améliorer facilement sans nécessiter de rénovations importantes. L'idée est que la simplicité conduit à une construction plus efficace et à moins de déchets.
Partage
Living Places se concentre sur le renforcement du sentiment de communauté en révisant la manière dont les logements sont conçus et utilisés. Cela signifie que les logements sont adaptés aux besoins des communautés et offrent des espaces partagés, comme des zones communes, qui encouragent les interactions entre les résidents.
Évolutivité
L'objectif est de créer des logements durables qui peuvent être construits à grande échelle sans compromettre les coûts ou la qualité. Ce principe rend Living Places applicable non seulement à des projets individuels, mais aussi à des développements immobiliers et urbains à grande échelle.
Évolution
La flexibilité est une caractéristique clé de Living Places. Les logements sont conçus pour s'adapter à des conditions changeantes, à la fois à court et à long terme. Cela signifie qu'ils conviennent à différentes étapes de la vie des résidents, mais aussi à des changements d'utilisation et à des avancées technologiques.
Ces piliers sont applicables non seulement aux constructions neuves, mais offrent également des solutions pour les projets de rénovation et les communautés résidentielles existantes. Grâce à leur conception modulaire, les logements sont flexibles et faciles à adapter aux besoins futurs, tandis que leur évolutivité garantit que le concept peut être appliqué à grande échelle. Cela rend Living Places pertinent non seulement pour le secteur de la construction actuel, mais aussi pour les développements futurs. Le projet démontre que des logements durables et sains sont non seulement souhaitables, mais aussi réalisables sans compromis sur l'esthétique ou la fonctionnalité.
Les performances de Living Places Copenhague ont déjà été reconnues par plusieurs distinctions, comme le EY Sustainability Award et le Innovative Design Award du magazine Bo Bedre. Ces reconnaissances internationales confirment l'influence du projet dans les secteurs de l'architecture et de la construction. Pour les architectes, Living Places constitue un modèle inspirant qui montre comment une approche réfléchie et holistique peut contribuer à réduire considérablement l'empreinte écologique des logements. De plus, le projet met en avant l'importance du climat intérieur et du bien-être des habitants comme partie intégrante du processus de conception.
Living Places Copenhague offre aux architectes un exemple clair de la manière dont des logements durables peuvent être conçus en prenant en compte à la fois l'environnement et les personnes qui y vivent. Les données recueillies lors de la phase de test seront partagées à l'automne 2024 et constitueront une source précieuse de connaissances pour les architectes et les concepteurs désireux de créer des environnements de vie plus durables et plus sains. Living Places montre que technologie et design ne s'excluent pas mutuellement, mais peuvent au contraire collaborer pour créer des bâtiments qui sont à la fois bons pour l'environnement et pour les personnes qui y vivent.