Au cœur de Bruxelles, l’ancien bâtiment Eastman a été reconverti en « La Maison de l'Histoire européenne ». Pour l’étanchéité de l’imposante annexe, les membranes d’étanchéité du fabricant belge Derbigum® ont été retenues.
En 2007, Hans Gert Pöttering, le président du Parlement européen de l’époque, lance l’idée de fonder une Maison de l’histoire européenne. Aujourd’hui, 10 ans plus tard, son rêve est devenu réalité. Situé dans le parc Léopold, non loin des institutions européennes, le bâtiment Eastman a été rénové de fond en comble et agrandi afin d’y abriter le musée.
En 2007, Hans Gert Pöttering, le président du Parlement européen de l’époque, lance l’idée de fonder une Maison de l’histoire européenne. Aujourd’hui, 10 ans plus tard, son rêve est devenu réalité. Situé dans le parc Léopold, non loin des institutions européennes, le bâtiment Eastman a été rénové de fond en comble et agrandi afin d’y abriter le musée.
Un bâtiment empreint d’une longue histoire
Le bâtiment Eastman, autrefois l’Institut dentaire George Eastman, a été conçu en 1933 par l’architecte suisse Michel Polak pour le compte de George Eastman, philanthrope américain et inventeur de l’appareil photo Kodak. Polak, qui a aussi le Résidence Palace à Bruxelles à son palmarès, a dessiné le bâtiment dans un style typiquement art déco.
Le bâtiment, qui cadrait bien dans le style de vie philanthropique de George Eastman, était l’un des nombreux centres dentaires pour enfants démunis qu’il a fait construire à travers l’Europe et à New York. Il a été inauguré en 1935. Il a servi ensuite comme école et maison de repos avant d’être reconverti en bureaux pour les institutions européennes au milieu des années 1980. En 2008, le Parlement européen a acquis les bâtiments par un bail emphytéotique de 99 ans.
Pas classé mais toutefois respecté
En 2009, le Bureau du Parlement européen a donné le feu vert pour l’installation du musée dans l’ancienne clinique dentaire. Pour le bon déroulement du projet, un concours d’architecture international a été lancé. Ce sera l’association de l’Atelier d’architecture Chaix & Morel et Associés (FR), JSWD Architekten (DE) et TPF Engineering (BE) qui remportera le premier prix. Et, bien que le bâtiment Eastman - contrairement aux autres édifices dans le parc Léopold comme l’Institut Pasteur ou la bibliothèque Solvay - ne soit pas un monument protégé, les façades du bâtiment du côté du parc Léopold font partie de l’ensemble classé du parc. Lors de la rénovation et l’agrandissement, le style original et le caractère historique du bâtiment ont donc largement été respectés.
Afin de disposer d’assez de volume pour accueillir les différents espaces, la surface actuelle du bâtiment a dû être doublée. Cet espace supplémentaire a été possible en ajoutant une annexe très vaste et cependant légère, au-dessus de la construction existante, se prolongeant jusqu’à la cour intérieure. La partie ajoutée en verre sérigraphié comporte trois étages. Ainsi, on obtient un espace d’environ 4.000 m² pour l’exposition permanente et quelque 800 m² pour des expositions temporaires. A cela, s’ajoute un espace événementiel pouvant accueillir 100 personnes.
Toute l’Europe à courte distance
Le but de la Maison de l’histoire européenne est de « permettre aux Européens de toutes les générations d'approfondir la connaissance qu'ils ont de leur histoire et, ce faisant, de contribuer à mieux faire comprendre l'évolution de l'Europe, aujourd'hui et demain ». Dans la Maison, les visiteurs seront immergés dans l’histoire européenne pour stimuler leur curiosité dans leur propre histoire et les inciter à réfléchir sur le cap actuel suivi par l’Europe. De cette façon, la Maison est également un complément au Parlamentarium, inauguré en 2011 qui reflète l’histoire de la construction de l’Europe et le fonctionnement du Parlement européen. Les deux musées se trouvent à très courte distance l’un de l’autre.
Un roofing solide
Avant d’ajouter l’annexe sur la toiture du bâtiment existant, l’étanchéité de celle-ci a été totalement rénovée. Une tâche effectuée par l’entreprise belge DSB en sous-traitance pour l’entreprise de construction CFE.
Willy Coenen, CEO de DSB : “la concurrence pour ce genre de projets de prestige est forte, mais grâce à notre savoir-faire technique, nous avons pu gagner la confiance auprès des responsables du projet chez CFE. Notre plus grand défi avec ce chantier n’était pas le choix du type d’étanchéité ou la technique à utiliser, mais bien un planning du chantier très strict à respecter. Une fois l’étanchéité réalisée (quelque 1500 m² au total), différents travaux étaient encore prévus pour la construction de l’annexe en verre et les équipements techniques. Etant donné que beaucoup de corps de métiers devaient encore marcher sur la toiture, le choix de la membrane d’étanchéité s’est porté sur le Derbigum SP4 FR en 4 mm.
Son excellente résistance au poinçonnement fait en sorte que l’étanchéité reste intacte. Avec la durée de vie récemment prouvée du Derbigum SP FR, nous sommes certains que notre histoire européenne restera encore au sec pour au moins 40 ans.
Confort acoustique optimal
Les espaces de circulation et d'exposition qui s’étendent sur quelques 4.000 m², l'auditorium et le pôle pédagogique offrent une qualité d'ambiance propice à la réflexion et au débat grâce au revêtement BASWA Phon Classic Fine, un enduit absorbant en sable de marbre, appliqué sur l’ensemble des plafonds. La maîtrise du bruit ambiant par l’enduisage BASWA Phon, insaisissable à l’œil nu, crée les conditions appropriées pour une visite instructive et passionnante.