Pourquoi purifier l’eau de pluie en ville ?
-
© ACO
-
© ACO
À première vue, l’eau de pluie semble propre. Mais dès qu’elle touche le sol ou la surface urbaine, cela change. En milieu urbain, l’eau de pluie entre en contact avec toutes sortes de substances polluantes. Le développement durable des villes et de l’espace public dépend d’une gestion efficace des eaux pluviales. C’est pourquoi, selon ACO, il est important de purifier l’eau de pluie avant qu’elle ne s’infiltre ou soit évacuée vers les ruisseaux et rivières.
En ville, l’eau de pluie s’écoule souvent sur des surfaces imperméables : toitures, routes, parkings, places… Et en chemin, elle emporte toutes sortes de résidus, tels que :
- Poussières fines et particules de suie provenant du trafic et de l’industrie
- Métaux lourds (cuivre, zinc, plomb) issus des bâtiments ou des voitures
- Résidus d’huile et de carburant
- Microplastiques
- Et même du sel utilisé en hiver
C’est ce qu’on appelle les eaux pluviales de ruissellement polluées. Si on les laisse simplement s’infiltrer ou se déverser, on peut sérieusement nuire aux sols, aux eaux souterraines et à la nature.
Est-ce que cela s’applique aussi à une place de village sans voitures ?
Oui, même sur une place de village tranquille, l’eau de pluie peut sembler propre, mais elle se pollue aussi. Pensez aux plastiques, aux mégots de cigarettes… même les particules de caoutchouc provenant des vélos peuvent être entraînées. Il est donc aussi important, dans ce cas, de purifier l’eau avant de la laisser s’infiltrer.
N’existe-t-il donc pas de législation qui l’impose ?
Nous savons désormais que l’eau de pluie en ville se pollue. Pourtant, il n’existe aujourd’hui aucune règle contraignante qui impose sa purification avant infiltration. La législation se concentre pour l’instant surtout sur la quantité d’eau de pluie – combien il faut tamponner ou infiltrer – et non sur la qualité. Il existe bien des lignes directrices (comme le code de bonne pratique pour les eaux pluviales), et certaines communes imposent des exigences supplémentaires. Mais il n’y a pas encore de cadre général et contraignant. En attendant un cadre légal contraignant, les solutions innovantes d’entreprises comme ACO jouent un rôle dans la recherche d’une gestion durable des eaux pluviales.
