Stocker correctement l’eau n’est possible qu’avec la bonne couche de rétention
Selon Optigrün, le stockage correct de l’eau sur les toitures végétalisées et les jardins sur toit n’est réalisable qu’avec une couche de rétention adaptée. Alors que certains systèmes traditionnels, comme les couches de lave, ont été largement utilisés pendant des années, ils se révèlent en pratique moins efficaces et moins durables. Les caissons de rétention modernes en plastique recyclé offrent, au contraire, une régulation précise, une hauteur de construction réduite et un bilan écologique nettement meilleur.
Qu’est-ce qu’une couche de rétention ?
Une couche de rétention est un élément d’une toiture multifonctionnelle capable de stocker de l’eau. Dans de nombreuses réglementations relatives aux eaux pluviales, une capacité minimale de stockage est prescrite, par exemple 60 mm par m². Pour mesurer et réguler réellement cette eau, une structure ouverte est nécessaire, comme celle d’un caisson de rétention. Ce dernier, fabriqué en plastique recyclé, crée un espace aéré dans lequel il est possible de régler un niveau d’eau. Selon le bilan hydrique propre à chaque projet, le niveau requis varie généralement entre 60 et 250 mm. C’est pourquoi un bilan hydrique est calculé au préalable pour déterminer la hauteur appropriée du caisson de rétention.
La couche de lave n’est pas une couche de rétention
En pratique, les couches de lave sont encore parfois utilisées comme couche drainante, mais Optigrün souligne que cette méthode est dépassée. Bien que la lave puisse présenter un volume de pores allant jusqu’à environ 50 %, il faut au minimum 120 mm de lave pour stocker 60 mm d’eau. De plus, l’eau contenue dans la lave ne peut pas être entièrement et de manière contrôlée évacuée. Il reste toujours ce que l’on appelle de « l’eau pendante », ce qui rend impossible le respect des exigences de vidange. La lave est également lourde, prend beaucoup de hauteur de construction et est moins respectueuse de l’environnement en raison de son extraction, de son transport et de sa faible capacité de réutilisation. Les caissons de rétention, quant à eux, offrent une solution circulaire plus légère et plus efficace.
Stockage d’eau dans le substrat
Retenir l’eau dans le substrat n’est pas la même chose que stocker de l’eau. Le substrat conserve l’eau pour la croissance des plantes, mais ne permet pas de mesurer ou de réguler précisément le niveau d’eau. Un caisson de rétention, en revanche, permet de fixer à l’avance le niveau d’eau, de le vidanger de manière contrôlée et de le mesurer en millimètres. Cela permet de répondre aux exigences des permis et des réglementations relatives aux eaux pluviales.
Mise en tampon versus stockage
Dans le secteur, on parle de « mise en tampon » pour désigner la rétention d’eau dans des supports non réglables, tels que le substrat, les plantes ou les feutres. Cette mise en tampon ne peut pas être contrôlée et dépend de l’état d’humidité au moment des précipitations. Pour la gestion de l’eau et des réseaux d’égouttage, c’est surtout le stockage réglable qui est pertinent : la capacité à stocker un volume d’eau prédéfini et à l’évacuer au moment voulu. Seule une couche de rétention avec stockage réglable, comme un caisson de rétention en plastique, offre cette fonctionnalité.
Optigrün souligne donc qu’une couche de lave n’est pas adaptée en tant que couche de rétention. Les caissons de rétention modernes et circulaires en plastique recyclé permettent de régler précisément le niveau d’eau, sont plus légers, nécessitent moins de hauteur de construction et sont entièrement réutilisables. Ils constituent ainsi une solution durable et efficace pour le stockage d’eau sur les toitures végétalisées et les jardins sur toit.