Les gratte-ciel n’ont pas de secrets pour Guardian Glass

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New York, Dubai, Shanghai, Londres,… La skyline des grandes métropoles est souvent rythmée par des gratte-ciel. Des kilomètres de verre contribuent à définir l’aspect extérieur de ces tours, relevant à chaque fois du défi technique. « Le verre joue un rôle aussi important que l’acier et le béton pour la qualité du bâtiment », selon Jasmin Hodzic, Demand Creation Leader Middle East & Africa chez Guardian Industries.

 

Sous l’appellation de ‘megatall buildings’ (très hauts bâtiments), on retrouve les tours de plus de 600 mètres de haut. Les plus importants obstacles lors de la construction de gratte-ciel sont le vent, la condensation et les différences de température et de hauteur. « Près du sol, le vent est freiné par les arbres et les autres bâtiments, mais plus on s’élève, plus le vent a le champ libre », explique Hodzic.

 

Panneaux de grande taille

Lumière et chaleur jouent un rôle majeur dans le choix du vitrage. Dans les zones désertiques du Moyen Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, les bâtiments sont très exposés au soleil. Ces grands édifices emmagasinent beaucoup de chaleur et doivent être refroidis même pendant les mois les plus frais de l’année. Le conditionnement d’air représente donc le plus important coût énergétique dans les gratte-ciel. Le fait que leur enveloppe extérieure soit composée presqu’exclusivement de vitrages, élève le rôle et l’utilité du verre à un niveau supérieur. Les panneaux de grande taille, gages d’élégance, sont particulièrement à la mode.  Hodzic : « Il est par conséquent crucial que ces panneaux soient suffisamment résistants pour faire face aux conditions extrêmes de vent et de température. »

 

400 000 mètres carrés

Dans l’univers des gratte-ciel, le Burj Khalifa à Duba, culminant à 828 mètres, est en 2018 toujours le roi. Un nouveau détenteur du record du monde est cependant annoncé : la Jeddah Tower en Arabie Saoudite, avec plus de 1000 mètres de hauteur. Guardian Glass est responsable des vitrages de ces deux géants. Hodzic : « Pour vous donner une idée : pour la Jeddah Tower, ce sont plus de 400 000 mètres carrés de vitrages, soit la superficie de 55 terrains de football, qui sont prévus. Le choix s’est porté sur un double vitrage fabriqué sur mesure, combiné avec le Guardian Glass SunGuard Silver 20 et le SunGuard Neutral 60 comme couche. Les panneaux peuvent faire jusqu’à 2.5 mètres de large et de haut, sans risque de bris ou de fuite. »  

Un vitrage basse émissivité, comme le SunGuard Neutral 60, convient fort bien aux environnements désertiques. C’est aussi une arme efficace contre la condensation. Celle-ci peut apparaître sur la face extérieure du vitrage suite au contraste entre la chaleur extérieure et la fraicheur des locaux climatisés. Un panneau intérieur de low-E glass contribue à empêcher le déplacement d’air frais vers le panneau extérieur.

 

250 kilomètres à l’heure

La pression engendrée par la différence de hauteur et de température peut à son tour provoquer une déviation dans le vitrage. « Ainsi, le vitrage du Burj Khalifa a été produit à une température de 26 degrés et placé à Dubai sous une température de 48 degrés », commente Hodzic. « Grâce aux calculs de nos Insulating Glass Units (IGU’s), nos experts ont été en mesure de développer le verre adapté à la hauteur et à la température spécifiques. »

Enfin, il y a lieu de tenir compte des vents. Les gratte-ciel sont conçus dès le départ pour résister au vent, mais l’épaisseur du vitrage est aussi un élément crucial de la question. Les façades du Burj Khalifa peuvent résister à des vents jusqu’à 250 kilomètres à l’heure. « L’épaisseur du vitrage dépend également de la hauteur à laquelle est placé le panneau », conclut Hodzic.

Source Guardian Glass

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