Un job constructif pour mettre son énergie au service de la planète… et de ses habitants

  • image
  • image

Vous êtes architecte ou ingénieur, aimez les contacts humains, êtes sensible à la problématique du climat, travaillez volontiers en autonomie et recherchez un job, à titre principal ou complémentaire ? Devenir certificateur/certificatrice PEB est à votre portée moyennant une formation de quelques jours suivie d’un examen. Une façon de joindre l’utile à l’agréable.

La PEB, ou Performance énergétique des Bâtiments, est un acronyme qui fait de plus en plus parler de lui dans le grand public. Il est en effet devenu impossible de mettre un bien en vente ou en location sans obtenir le précieux sésame qu’est le certificat PEB. Et habiter soi-même une passoire énergétique, en plus d’être inconfortable, est devenu carrément impayable aux prix actuels de l’énergie. Il ne faut donc pas s’étonner s’il manque actuellement de certificateurs/certificatrices PEB pour faire face à la demande de la population.

 

D’ingénieur agronome à certificatrice PEB

Marie Smekens, ingénieur agronome de formation, est devenue certificatrice PEB en 2014 déjà. Ce qui l’a motivée ? Un intérêt pour le secteur de la construction, l’opportunité de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique tout en rencontrant sur le terrain de très nombreuses personnes. Le fait de combiner déplacements sur le terrain avec des périodes plus administratives en télétravail offre par ailleurs une grande flexibilité, permettant de concilier vie professionnelle et vie familiale. Le métier de certificateur/certificatrice PEB peut d’ailleurs être pratiqué soit en tant qu’employé, en tant qu’indépendant ou même en tant qu’indépendant complémentaire.

 

Une journée de travail type

« C’est un métier très varié. On visite plusieurs types de logement par semaine, de la cave au grenier. On va ouvrir les petites trappes, voir s’il y a une présence d’isolant… Il faut chercher. Si des documents attestent la réalisation de travaux d’isolation, on en tient compte. Sinon, on joue un peu le rôle de détective. Le temps passé sur place dépend de la taille et de la configuration du logement. Il nous faut aussi caractériser tout ce qui est châssis, chauffage, … La visite d’un appartement rectangulaire est assez rapide. Pour une maison avec une importante volumétrie et beaucoup de preuves à rechercher, cela prend plus de temps. Le travail de terrain achevé, on passe à l’encodage des données dans le logiciel fourni par la Région, qui va calculer un score énergétique que l’on transmet ensuite au propriétaire. Bien souvent, celui-ci aura des questions, auxquelles nous nous efforçons de répondre. » 

 

4 à 5 jours de formation

Pour recevoir l’agrément en tant que certificateur PEB, il faut suivre une formation organisée par des centres de formation reconnus. A l’issue de la formation, un examen valide les compétences du candidat ou de la candidate. La formation dure entre 4 et 5 jours, avec des cours la journée ou le soir, et 1 jour d’examen. Par la suite, des séminaires de mise à jour sont régulièrement organisés.

 

Un job pour vous ?

Sans doute avez-vous pris de bonnes résolutions pour l’année qui débute. Contribuer au bien-être de la planète et de ses habitants y figure peut-être en bonne place. Vous savez désormais comment devenir certificateur/certificatrice PEB. Laissons le mot de la fin à Marie Smekens : « Je recommanderais le job à toute personne qui aime l’autonomie, le contact, être utile dans la société et que ça bouge ! », conclut-elle. Découvrez son témoignage en intégralité en visionnant cette vidéo.

 

Source Bruxelles Environnement

  • Partager cet article

Nos partenaires