Ce musée, situé dans le Yan Lake Park à Liyang (Chine), a été conçu par l’architecte C.R. Lin, du bureau Crox. Il se caractérise par des lignes organiques et un aspect ondulé et ondulant, qui crée comme une mélodie apaisante et accueille les visiteurs et les promeneurs. Il épouse aussi parfaitement le terrain sur lequel il est installé. Il compte 12 000 m2 d’espace au-dessus du niveau du sol et pas moins de 7 000 m2 sous le sol.
Pour concevoir ce musée, C.R. Lin s’est inspiré du Jiaoweiqin, un instrument à cordes symbole culturel de Liyang. La légende raconte que l’instrument est né par hasard, d’un morceau de bois fissuré dont l’extrémité avait été brûlée.
Pour les orientaux, l’architecture est considérée comme une partie de la nature, créant un espace intérieur et extérieur, un espace qui relie l’homme, la terre et l’univers. L’équipe a examiné la relation entre la mélodie et la nature, l’interaction entre l’humaine et l’architecture.
Une architecture flottante
La partie supérieure du musée Liyang est une architecture flottante, lisse et réfléchie. Son corps creux contient des salles d’exposition ‘présent’, ‘passé’ et ‘futur’. Son emplacement au bord d’un lac offre de multiples accès et des vues croisées.
La conception du musée Liyang met l’accent sur l’accessibilité des bâtiments et la combinaison de plusieurs concepts : les architectures flottantes reposent sur les collines, les collines deviennent le musée dont la forme organique se fond et se prolonge dans les terres environnantes. Le bâtiment est naturel et accueillant et les gens peuvent le visiter en connaissance de cause.
Le parvis est situé au sud-ouest, juste sous le corps flottant du musée. Il sert d’entrée principale du musée, reliant et amenant les visiteurs dans la cour centrale du musée qui, l’espèrent les architectes, deviendra un lieu de rencontre. La nuit, le patio en forme de goutte d’eau repose sur le dessus de la cour, agissant comme une fenêtre ouverte pour diffuser la lumière dans le ciel.