Une architecte belge récompensée aux prestigieux WATA

La deuxième édition des World Architecture Awards (WATA) a récompensé 17 projets du monde entier. Ce concours d’architecture met en avant les constructions qui valorisent au mieux les systèmes aluminium SAPA ou TECHNAL, et ce dans 9 catégories. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée au premier étage de la Tour Eiffel à Paris, le 4 octobre dernier. Des architectes du monde entier et des experts du secteur de la construction étaient présents. Un livre reprenant les projets gagnants, les mentions spéciales et les participants, a également été présenté. Côté belge, on soulignera la récompense de l'architecte Eva Koch, dans la catégorie "Imagine Wata"

Organisé tous les deux ans, le concours WATA récompense les projets qui combinent et magnifient au mieux une architecture de qualité avec les systèmes de menuiserie en aluminium SAPA dans le monde entier. Pour cette deuxième édition du concours WATA, le jury était composé de sept architectes de renommée internationale. Ceux-ci se sont réunis à Dubaï en juin dernier pour délibérer. Parmi les 7 jurés, on retrouvait l'architecte belge Sylvie Bruyninckx du bureau VIVA Architecture.

 

Une architecte belge lauréate

L'architecte belge Eva Koch, du bureau Eva Koch Architechten  a remporté l'Award dans la catégorie "Imagine WATA", pour le projet Résidence K, à Kalmhout (Province d'Anvers). L'intégration du bâtiment dans l'environnement représentait un des éléments clés de la vision d'Eva Koch, comme elle l'explique ici :

"Dans ce projet, la maîtrise de la luminosité était primordiale. Il fallait tenir compte des contraintes de cette large et magnifique parcelle boisée orientée nord, et réussir à baigner les pièces de lumière. Nous avions été autorisés à construire une maison très large. Celle-ci mesure en effet près de 40 mètres. L’exposition nord est particulièrement agréable car la façade arrière est percée de nombreuses et grandes baies. Dans une maison orientée sud, il aurait fallu des écrans d’ombrage, un débord de toit, la climatisation... Ici, nous sommes nichés dans un écrin de verdure, habitable tel quel. La façade sud est presque entièrement fermée, à l’exception du spacieux bureau".

Le hall d’entrée sépare élégamment les espaces de réception et le bureau : un choix délibéré de la part de l'architecte. Dans cette maison, toutes les pièces ont leur propre identité, mais se rattachent à un tout. Unir les contrastes pour qu’ils se renforcent mutuellement, un des grands défis dans ce projet.

 

Esthétisme et pragmatisme

"Il faut toujours un équilibre. Pour l’architecte, il n’y a pas de qualité de vie sans fonctionnalité. Pour ma part, j’accorde plus d’importance à l’aspect pratique et à l’exploitation optimale des espaces, qu’à l’utilisation de matériaux nobles. Prenons l’exemple du revêtement de sol : ce parquet massif à chevrons est fabriqué à partir de bois résiduel, ce qui le rend abordable et durable. On retrouve la même philosophie dans la cuisine et la salle de bains. Pour le plan de travail de la cuisine et le meuble de salle de bain, j’ai opté pour une résine de synthèse : belle, résistante et facile d’entretien, mais moins coûteuse que les matériaux classiques ou la pierre naturelle. Il devient de plus en plus cher de faire construire".

S’il faut choisir entre matériaux coûteux ou, par exemple, une pièce supplémentaire, Eva Koch a tendance à conseiller à ses clients cette seconde option. Loin d'elle l'idée de dénigrer les matériaux nobles et les pièces de mobiliers d’exception, mais ceux-ci doivent apporter une valeur ajoutée : "En tant qu’architecte, on joue sur les espaces pour transcender ces paramètres, et donner vie à une maison unique en son genre", ajoute-t-elle.

 

Uniformité de couleurs et de matériaux

Une sérénité et une clarté se dégagent du parti pris de limiter le nombre de matériaux. Les mêmes tons clairs se retrouvent partout dans la maison, et le bleu-vert de la cuisine renvoie en clin d’œil au vert-bleu du salon. Un seul revêtement de sol a été utilisé, sauf dans la cuisine et le bureau, où l’on a opté pour du travertin. Les points d’éclairage sont pour la plupart fixés en surface. Il n’a donc pas fallu percer ou meuler. Une économie non négligeable, sans parler de la flexibilité d’adapter les espaces au gré des envies. 

"Nous avons donc privilégié l’uniformité, ce qui n’empêche pas la singularité des différents espaces. Car le but sera toujours de donner à chaque pièce son identité propre, mais en symbiose organique avec les autres", conclut Eva Koch.

 

Vous pouvez retrouver tous les projets récompensés en visitant le site officiel via ce lien.

 

Source: SAPA
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