Une toiture en ardoises inspirées des églises médiévales norvégiennes à bois debout

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Le parc animalier Pairi Daiza est le site touristique payant le plus visité de Belgique. La direction a donc à cœur de développer son offre d’accueil. Il est désormais possible de déguster un repas gastronomique au sein de la Terre du Froid, dans un nouveau bâtiment à l’allure singulière : le Mökki. Le restaurant a été conçu, conjointement avec les architectes du Parc, par l’entreprise Charpente & Construction Bois. « Nous avons conçu un édifice selon les principes des églises médiévales norvégiennes dites à bois debout », explique Bruno Bodeveix, fondateur et administrateur. Un édifice surmonté de plusieurs toits en ardoises Cupa Pizarras.

 

Essentiellement construites aux 12e et 13e siècles, ces églises, appelées 'stavkirke',  ont été mises en œuvre avec une technique particulière de poteaux servant à la fois à soutenir le toit et l’élévation de la nef et à élever les murs. Cet ancêtre du système poteaux-poutre a été repris par l’entreprise pour créer un vaste espace de réception au rez-de-chaussée sous une charpente apparente massive.

Décors et détails soignés

Pour s’accorder avec les animaux du froid présenté dans cet espace du parc, l’architecture s’est volontairement inspirée des traditions nordiques. Les décors reprennent aussi ses éléments mythologiques avec des sculptures de bois formant têtes de dragon et de serpents. « Nous avons particulièrement soigné l’ornementation et les décors périphériques, notamment le faîtage », ajoute Bruno Bodeveix : « il faut que l’architecture évoque le voyage, raconte une histoire. » Pour aller encore plus loin dans le détail, presque toute la zinguerie extérieure a été camouflée par des pièces en pin Douglas taillées sur mesure.

Une couverture en ardoises losanges

Habituellement les 'stavkirke' étaient couvertes de bardeaux de bois. Dans un souci de durabilité et d’esthétique, une ardoise en losange a été choisie, posée au crochet, sauf pour les noues et rives fixées au clou. Le recouvrement étant plus faible (environ 50 mm), ce modèle d’ardoise répondait aux problématiques esthétiques et financières du maître d’ouvrage. « L’ardoise naturelle est un matériau de qualité, très résistant, que nous trouvons agréable à mettre en œuvre », complète Bruno Bodeveix. « Malgré un faible recouvrement, l’étanchéité de cette couverture posée sur une pente à 45° est assurée. » Le modèle choisi, en 5-6 mm d’épaisseur, apporte matière et texture à cette couverture.

La toiture, très présente visuellement, participe grandement à la ligne originale de ce bâtiment. L’élégance tient autant à son aspect trapu et massif qu’à l’élancement apporté par les ornements et la grande hauteur du comble. Le bâtiment, en reprenant les principes de ces églises médiévales, est tout de même résolument ancré dans le contemporain par son usage, ses matériaux et les solutions techniques adaptées aux besoins de confort actuel.

 

Source Cupa Pizarras

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