Une étude récente réalisée par Wienerberger en collaboration avec l’Université de Louvain (KU Leuven) et portant sur l’utilité ou non de remplir le creux en cas d’isolation de la façade par l’extérieur a confirmé que le creux pouvait rester non-isolé. A condition toutefois que toutes les ouvertures soient le mieux possible obturées afin d’éviter des courants d’air dans le creux.
A partir des années '50, la méthode de construction habituelle a été de construire avec un creux, une couche d'air entre la paroi intérieure et la façade. Le principal objectif, avec ce creux, était d'éviter les problèmes d'humidité. La façade agissait alors en tant que protection contre la pluie.
A partir de la crise pétrolière des années '70, le creux a été partiellement rempli d'isolant pour réduire les pertes de chaleur. L'épaisseur de l'isolation dans les maisons entre 1970 et 2006 (EPB) est cependant restée très limitée. Dans le contexte du réchauffement climatique actuel, en plus des exigences imposées pour les nouvelles constructions, on a également encouragé à mieux isoler les maisons existantes pour faire ainsi diminuer la consommation d'énergie pour le chauffage. En isolant spécifiquement la façade, ce n'est pas seulement la consommation d'énerggie qui diminue, c'est aussi le confort de la maison qui augmente. Cette augmentation de confort se remarque d'autant plus lorsque l'on isole l'extérieur de la façade au lieu d'opter pour une isolation des murs intérieurs.
Sur le site de Wienerberger, téléchargez la fiche conseil concernant les creux avec panneaux isolants flexibles et perméables à la vapeur.