Les systèmes de chauffage par le sol offrent de nombreux avantages, notamment une amélioration du confort et un gain de place dû à l’absence de radiateurs. Cet article du CSTC dresse une comparaison entre plusieurs systèmes innovants de chauffage par le sol et les systèmes plus traditionnels, en mettant en évidence les différents aspects liés à leur mise en œuvre.
Quelles sont les innovations ?
L’une des évolutions les plus marquantes dans les complexes planchers est la réduction de l’épaisseur des systèmes de chauffage par le sol mis sur le marché ces dernières années. Bien que des mortiers de chape soient encore utilisés – certes en épaisseur limitée – pour la répartition de la chaleur et des charges (voir figure 1), certains systèmes sont mis en œuvre sans chape (voir figure 2). Le revêtement est alors directement posé sur une grille de répartition de la chaleur ou sur une natte de désolidarisation.
Coordination des travaux
De nombreux corps de métier peuvent être impliqués dans la mise en œuvre des planchers chauffants : l’entrepreneur de gros œuvre, le poseur de l’isolation, le chauffagiste, le chapiste et le carreleur. Une bonne coordination entre ces différents intervenants est donc essentielle dès la phase de conception. Ainsi, la structure du complexe plancher et la répartition des tâches doivent être clairement déterminées au préalable (dans le cahier des charges et/ou dans le devis, par exemple).
Il revient souvent au fabricant de dimensionner le système de chauffage par le sol à l’aide des logiciels de calcul spécifiques dont il dispose. Généralement, il établit aussi le plan de pose des conduites en collaboration avec le maître d’ouvrage ou son représentant.
Isolation, bande de pourtour et membrane
Les planchers intérieurs sont de plus en plus souvent isolés thermiquement et/ou acoustiquement. Dans la mesure où ces diverses couches d’isolation servent de support au système de chauffage, elles doivent être suffisamment solides afin d’éviter les déformations. Pour de plus amples informations à ce sujet, nous renvoyons le lecteur aux Dossiers du CSTC 2010/4.12.
Pour pouvoir mettre en place le système de chauffage et/ou la chape éventuelle, la surface des couches d’isolation doit être suffisamment plane (écart maximal de 9 mm sous la règle de 2 m). En cas de panneaux d’isolation rigides, le plancher porteur est en général rectifié au moyen, par exemple, d’une couche de nivellement enrobant aussi les conduites. Si l’isolant est projeté, sa surface doit généralement être poncée après la mise en œuvre. Dans le cas de systèmes innovants moins épais, il est primordial de limiter davantage encore les écarts de planéité.
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