Mons ouvre pas moins de 5 nouveaux musées

En avril 2015, Mons voit l’ouverture simultanée de 5 musées ainsi que la mise en valeur d’autres musées déjà ouverts tels que le BAM ou le Musée François Duesberg.

L'arthotèque (A.M. L'Escaut-Gigogne)

La chapelle du couvent des Ursulines devient le lieu de conservation du patrimoine communal montois en servant d’écrin aux oeuvres et aux activités qui les entourent. Au coeur du Pôle muséal, elle est à la fois un centre de réserve, de recherche, de restauration et d’étude du patrimoine en rassemblant en son sein toutes les collections communales. Outre sa mission de conservation, l’artothèque a également un large rôle de promotion du patrimoine montois d’une part en le rendant accessible virtuellement par l’intermédiaire de l’artothèque virtuelle et d’autre part en levant le voile sur les métiers « cachés » dans les musées.

Le musée du Doudou (Sofateliers architectes)

Situé au coeur de Mons, le « Musée du Doudou »  a ouvert ses portes en 2015. Par le biais d’objets issus des collections des musées de la Ville de Mons et de dispositifs technologiques, l’espace invite le visiteur à découvrir la Ducasse de Mons, reconnue par l’Unesco en 2005. Ce patrimoine exceptionnel illustre l’enthousiasme et l’investissement de centaines de personnes qui oeuvrent toute l’année pour que cette tradition puisse se perpétuer et être transmise aux générations futures. Entre réalité et imaginaire, le centre s’attache également à comprendre et à valoriser les différents aspects de cette histoire universelle et multiséculaire.

Mons Memorial Museum (Atelier d'architecture Pierre Hebbelinck et Pierre de Wit)

Cet espace muséal invite les visiteurs de tous âges à s’interroger sur les réalités multiples et complexes des phénomènes guerriers. Plus qu’un simple lieu d’exposition, ce nouvel espace muséal se veut un espace de rencontre, un lieu d’échanges intergénérationnels au coeur d’un territoire de Mémoire marqué par les deux guerres mondiales qui bousculèrent le XXe siècle. A travers le destin d’hommes et de femmes qui furent témoins de ces évènements, le visiteur est plongé dans le vécu quotidien des soldats mais également des civils, en période de guerre.

Le beffroi (Bureau Dupire-François)

Construit entre 1661 et 1672, le beffroi de Mons a été reconnu par l’Unesco en 1999. Seul beffroi baroque de Belgique, l’édifice était autrefois associé à la protection de la ville. Il apparaissait également comme l’élément régulateur de la vie de la cité en rythmant, via son carillon, la vie des montois. Avec ses 365 marches, 87 mètres de haut et ses 49 cloches, le beffroi abrite en 2015 un centre d’interprétation dédié à son histoire, passée et présente, et aux critères qui lui ont valu sa reconnaissance par l’Unesco. A travers un parcours mêlant objets des collections de la Ville de Mons et nouvelles technologies, le visiteur est amené à découvrir le beffroi sous différentes facettes.

Le Silex's à Spiennes (Bureau Holoffe et Vermeersch)

Reconnu par l’Unesco en 2000, le site archéologique de Spiennes est l’un des plus anciens et des plus vastes centres d’extraction de silex d’Europe. Parsemé de milliers de puits, le site s’étend sur 100 hectares, à 6 km de la Ville de Mons. En creusant des puits de mines pouvant aller jusqu’à 16 mètres de profondeur, l’homme préhistorique a mis en place les techniques nécessaires pour extraire de grandes dalles de silex pesant parfois plusieurs centaines de kilo. Il a également développé une spécialisation des techniques de taille aujourd’hui reconnue en tant que génie humain. Situé au coeur d’un écrin vert, le « Silex’S », centre d’interprétation des minières néolithiques de Spiennes, permet de comprendre toutes les facettes de ce site archéologique à la réputation internationale. Balades didactiques en extérieur, visite de l’espace scénographique, descente dans une des minières néolithiques sont proposées aux visiteurs.