Charleroi : un nouveau quartier militaire en projet – La Défense belge prépare une procédure DBM de grande envergure
La Défense belge s'apprête à lancer, en 2025, une procédure négociée avec publicité pour la conception, la construction et la maintenance (Design-Build-Maintain – DBM) d’un nouveau quartier militaire à Charleroi. Ce projet stratégique vise à restructurer en profondeur l’offre d’infrastructures militaires dans la région wallonne, avec un impact majeur tant sur le territoire que sur l’économie locale.
Un projet structurant de 27 hectares
Le futur quartier militaire s’implantera sur un site de 27 hectares, destiné à accueillir plusieurs unités de la Défense. Le programme prévoit un aménagement complet incluant :
- des bâtiments administratifs
- des infrastructures de formation
- des installations médicales et paramédicales
- des logements pour le personnel
La superficie brute des travaux atteindra environ 250.000 m², répartis entre 150.000 m² de construction traditionnelle (3D) et 100.000 m² d’aménagements d’infrastructures au sol (2D).
Anticiper les critères de sélection
La procédure DBM permettra une approche intégrée, allant de la conception à la maintenance, favorisant la qualité globale des ouvrages et leur durabilité à long terme. L’avis de préinformation publié par la Défense vise à permettre aux opérateurs de se préparer aux futurs critères de sélection et de nouer les partenariats nécessaires en amont de la phase de sélection, prévue pour fin 2025.
Le projet est d’ores et déjà soutenu par une étude urbaine menée par Studio Paola Vigano' et Sweco, en collaboration avec IDEA Consult, Origin Architecture et Tr@me.
Rendez-vous au Colloque immobilier du 18 juin
Le Cercle de Wallonie accueillera les principaux acteurs du projet lors de son Colloque immobilier du 18 juin. Seront présents :
Le Général-Major Lieven Vanheste
Aline Deworme (OCASC)
Le bourgmestre de Charleroi Thomas Dermine
Nathalie Czerniatynski (IGRETEC)
Un événement clé pour mieux comprendre les enjeux de ce chantier d’envergure et les perspectives de développement qu’il ouvre pour le territoire carolorégien.