Tabora, la première friterie bruxelloise renovée par le bureau d’architectes studio MOTO, a été inaugurée hier. Située à la porte d’Anvers, elle est la première d'une série de 6 fritkots à être rénovée par le bureau qui a opté pour une façade en inox poli et un intérieur en carrelages colorés.
En 2017, la Ville de Bruxelles a décidé de renouveler six anciennes friteries et a organisé, avec l’Union Nationale des Frituristes, un concours afin de trouver un nouveau modèle de fritkot au caractère iconique aussi reconnaissable que les cabines téléphoniques londoniennes. Parmi les 52 propositions reçues, le design caractéristique du bureau d’architectes studio MOTO a convaincu les maîtres d'ouvrage. studio MOTO, installé à Gand, est un bureau d'architecture fondé en 2017 par le liégeois Thomas Hick et le gantois Mo Vandenberghe, qui avaient auparavant travaillé chez Robbrecht en Daem architecten.
Les fritkots jouent un rôle important dans la culture culinaire de la frite et, depuis des décennies, font partie intégrante du paysage urbain belge et bruxellois. studio MOTO livre un concept qui fait la part belle à l'essence même du fritkot. Les éléments typiques tels que la forme reconnaissable, l'auvent ouvrant, le comptoir en verre et le néon ont été précieusement conservés.
Par leur façade extérieure réfléchissante, les nouvelles friteries entrent en dialogue dynamique avec leur contexte urbain. Par ailleurs, chaque fritkot garde et affiche son identité grâce à une enseigne publicitaire lumineuse qui la singularise. Cette identité est encore rehaussée lorsque l’auvent s’ouvre pour faire rayonner la couleur des carrelages uniques à chaque fritkot.
La forme et le principe constructif seront les mêmes pour tous les fritkots, c’est par leur enseigne et leurs carrelages qu’ils se distingueront. Ainsi, l’enseigne pour le fritkot Chapelle a été conçue avec la graphiste Lisbeth Antoine et celle du fritkot Atomium avec Terry Kritis.