A lire et à gagner : Anarchitecte (Editions Fourre-Tout)

On sait Pierre Hebbelinck aussi engagé dans ses activités d'édition que dans son architecture. Voici qu'il sort Anarchitecte, une collection de pamphlets satiriques décrivant le harcèlement que subit au quotidien un architecte à l’aube du XXIe. Un livre assez politique, selon son éditeur, que nous vous invitons à découvrir. Mieux, nous avons 5 exemplaires à vous offrir ! Autant vous prévenir dès à présent, la lecture de cet ouvrage ne vous laissera pas indemne...

 

L’auteur, Olivier Verdique alias Alvar Le Corvanderpius, décortique les processus du métier en en faisant ressortir les clichés, les espoirs et les ambitions, le dysfonctionnement généralisé ainsi que ce qui est peut-être sa plus grande faiblesse: l’absence de reconnaissance du rôle de l’architecture dans les instances institutionnelles et décisionnelles. Du fond de sa Wallonie, Le Corvanderpius aiguise son arme la plus tranchante, la plume, pour dénoncer les absurdités de sa pratique professionnelle quotidienne. Sous couvert de chronique locale, son récit irrévérent transcende les frontières géographiques pour rassembler ses confrères au sein d’une fierté collective empreinte du désir de rendre sa dignité au « plus beau et au plus complet de tous les arts ».

 

Préface de Frédéric Saenen

Dans sa préface, Frédéric Saenen écrit : « Satiriste, Verdique l’est rien qu’en comblant une lacune longue d’un siècle et demi : à travers la suite de portraits croqués et quintessenciés qui ouvre le volume, il dresse une physiologie complète de l’architecte – du moins en Belgique francophone. Tout y passe : le modus laborandi, mais aussi la mise vestimentaire, la gestuelle, l’élocution, jusqu’au teint et à la coiffure. (...) À aucun moment, Verdique ne s’érige en juge contre toute son époque. Il ne se permet pas de parler de Culture majuscule, d’invoquer des valeurs supérieures et transcendantes, de s’immiscer dans les autres domaines artistiques. Par contre, il défend mordicus ce qu’il connaît mieux que personne, soit sa profession qui est un art. Il s’insurge de ce fait contre la complexification de l’exercice de sa passion et en appelle à la libération des cadres contraignants, du système coercitif qui étouffe les créateurs de son rang. Il s’insurge, en libertaire intégral, et mérite pleinement l’étiquette d’anarchitecte. »

 

Vous osez vous plonger dans la lecture d'Anarchitecte ?

Alors, deux solutions s'offrent à vous. Vous vous rendez sur le site web de Fourre-Tout et commandez l'ouvrage. Ou bien, si vous êtes fauché(e) ou que vous souhaitez profiter d'Anarchitecte dans l'anonymat complet (à part moi, bien sûr), vous m'envoyez un petit mail à philippe@architectura.be avant le 27 octobre en répondant à la question suivante : Où diable l'ex-Meusinvest a-t-elle été chercher son nouveau nom de Noshaq ? Les 5 gagnants seront tirés au sort parmi toutes les bonnes réponses et l'ouvrage leur sera envoyé par la poste. Un indice : la réponse se trouve dans un autre article récent publié sur architectura.be. Bonne chance !

 

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