A lire : Je ne suis pas une femme architecte, je suis architecte

« Diriez-vous de moi que je suis une diva si j'étais un homme ? », avait dit Zaha Hadid, bousculant plus d'un siècle de sexisme en architecture. Un siècle au cours duquel les femmes se sont vues refuser l'accès aux écoles d'architecture, voire aux diplômes alors qu'elles avaient suivi les cours. En réponse à ce contexte, cet ouvrage rend un hommage essentiel aux créations architecturales des femmes architectes. Avec plus de 150 réalisations couvrant plus d'une centaine d'années, ce manifeste s'inscrit dans un courant très actuel et se veut un témoignage photographique de l'extroarinaire contribution des femmes au métier d'architecte.

L'ouvrage revient sur l'influence des pionnières - Julian Morgan, Marion Mahony Griffin ou Charlotte Perriand - et fait le tour du monde des talents reconnus - Itsuko Hasegawa, Zaha Hadid, Carme Pigem, Kazuyo Sejima, Elisabeth de Portzamparc ou Odile Decq. Il fait aussi la part belle aux oeuvres emblématiques telles que le Broad de Los Angeles (Elizabeth Diller), le Musée d'art contemporain de Cleveland (Farshid Moussavi) ou la Cité du Vin à Bordeaux (Anouck Legendre).

L'auteure, Jane Hall, est architecte et a fondé le collectif londonien Assemble, qui a remporté le Prix Turner en 2015. Le titre de l'ouvrage en français a été emprunté à Dorte Mandrup, architecte danoise présidente du Prix de l'Union Européenne pour l'architecture contemporaine.

 

 

Editions Phaidon, 224 p., 39,95 €.

Source: Editions Phaidon
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