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La rosace est un outil maison qui matérialise les ambitions du projet dans les différents domaines du développement durable.
Conscients de leur responsabilité envers la ville et l’espace urbain, les architectes de DDS+ ont mis au point une méthode pour apporter des réponses sur mesure aux ambitions de construction durable, et ce dans le respect de l’ADN du bureau. Rencontre avec Maruxa Touceda, Lilia Poptcheva et François Couvreur, Partner, qui animent la cellule Recherche & Développement en collaboration avec l’ensemble de leurs collègues, mais aussi de leurs clients.
Dans tout ce qu’il conçoit et réalise, ce sont l’humain et l’environnement qui sont au cœur des préoccupations du bureau d’architecture DDS+. En première ligne face aux contraintes contemporaines (urbaines, énergétiques, …), celui-ci a bien compris que la construction dite durable est une démarche globale qui va au-delà du choix des matériaux ou des techniques spéciales. Encore fallait-il trouver un moyen de donner aux ambitions de durabilité, partagées avec le client, la place qu’elles méritent, et ce tout au long de la vie du projet.
Partage et co-construction
Au sein du bureau, c’est la cellule R&D qui permet de matérialiser ces ambitions. Elle le fait suivant 3 axes : le suivi et le support de chaque projet, la collecte et le partage d’informations et enfin, le développement d’outils pratiques. Avec Maruxa Touceda à sa tête, la composition de la cellule évolue de manière organique en fonction des différents besoins des équipes et des projets : « Le rôle de la cellule est d’ouvrir la réflexion et de systématiser les process. Comprendre pourquoi on fait certaines interventions et comment on les fait. En début de projet, dans notre rôle de conseiller, nous posons les ambitions avec le client. Puis nous assurons un suivi et une coordination avec l’ensemble des intervenants, dont les nombreux conseillers spécialisés. Nous intervenons en support tout au long du projet et accompagnons les bureaux en charge des demandes de certification et autres rapports. »
Lilia Poptcheva et François Couvreur renchérissent : « En tant qu’architectes, nous sommes responsables de ce que l’on crée avec le maître d’ouvrage, et de l’impact que cela aura sur l’environnement au sens large. Les clients sont conscients que nous nous trouvons à un moment charnière entre de vieux réflexes et de nouveaux possibles. Nous allons vers plus de flexibilité, d’adaptabilité, de sobriété et de circularité dans la manière dont on conçoit et pratique l’architecture. Notre rôle est de conscientiser nos clients et de co-construire avec eux dans cette optique-là. »
Aidé par la cellule, c’est tout le bureau qui est entraîné dans une conscientisation sans imposition. Aucune information intéressante ne se perd, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. Différents canaux de communication interne alimentent la réflexion de toute l’équipe en permanence. Lilia Poptcheva : « Tout ce travail nous permet aussi de nous remettre en question, d’aiguiser notre sens critique pour ne pas tomber dans le piège du greenwashing. Nous tenons à conserver nos valeurs et à offrir des réponses sur mesure qui respectent les spécificités de chaque projet. »
Une rosace de la construction durable
Parmi les outils mis au point par la cellule, il y a la rosace : un document très visuel, ressemblant à une rose des vents, qui matérialise les ambitions du projet dans les différents domaines du développement durable. Chaque projet étant différent, les partis pris varient en conséquence. Maruxa Touceda : « Quand on examine les rosaces de différents projets, on constate également une évolution d’approche au fil du temps : nous sommes passés d’un focus sur l’architecture et l’urbanisme à des aspects de performance énergétique. Puis, plus récemment, à d’autres aspects environnementaux (incluant la mobilité, la biodiversité, l’impact du choix des matériaux, …) mais aussi sociétaux et circulaires (maintien de l’existant, réemploi, …). » Accompagnant un projet tout au long de son évolution, cet outil permet de voir comment les ambitions évoluent en fonction des contraintes mais aussi, et surtout, de garder le cap pour ne pas perdre des ambitions en chemin ! Précieux support pour faciliter la communication, il aide tout un chacun à participer au débat tout en visualisant les enjeux, d’embrasser la durabilité dans sa globalité et d’aller au-delà des exigences réglementaires.
Une chose est sûre, construire durable chez DDS+ commence dès les premières études de faisabilité et imprègne chaque étape de chaque projet. Dans un contexte à évolution rapide et toujours plus riche en paramètres, le bureau offre à ses collaborateurs et à ses clients méthode et outils leur permettant de relever avec créativité les défis actuels et à venir.
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